Allo tout le monde!
Je vous partage cette semaine un truc qui est en continuité avec celui de la « consonne qui tient la voyelle ». Pour revoir ces explications liées aux décisions orthographiques, je vous renvoie à cet article.
Donc, je vous parle aujourd’hui de l’élision et des liaisons. C’est en fait tout simple. L’idée est d’éviter de cogner deux voyelles ensemble.
(🚫Là, si tu es du genre à trop tripper sur le français et que tu es déjà en train de chercher des exceptions🤦♀️, arrête tout de suite et change de page. On est au courant que le français est complexe. 👨🏫Le but ici est de parler d’une logique qui s’applique bien… la majorité du temps.)
💡L’idée est d’expliquer à votre enfant qu’il est inconfortable de prononcer deux voyelles successives et que c’est pour cela qu’on enlève parfois une voyelle pour la remplacer par une apostrophe.

✍️C’est révélateur et ça aide à comprendre pourquoi, quand il faut compter le nombre de mots, le fameux « l’ » est considéré comme un mot. Ça n’existe pas un « l’» en fait. C’est plutôt le déterminant ou le pronom «le» et «la» à qui on a enlevé la voyelle. 😲🤯

👉C’est aussi pour éviter de cogner deux voyelles ensemble que certaines consonnes, pourtant muettes à la fin des mots, vont tendre la main et aider à la prononciation des mots qui commencent par des voyelles. Cela explique pourquoi on dit « lèZami» et pas «lèami» ! 👀

🧡J’aime ce truc pour expliquer la forme des déterminants. 💙Vous savez, quand c’est difficile d’apprendre l’orthographe des mots, pour les enfants ayant une dyslexie entre autres📖, une solution est de passer par la logique pour faire comprendre POURQUOI le mot s’écrit de cette manière.🧐 Donc, pour revenir aux déterminants, avec la logique demandant d’éviter de mettre deux voyelles ensemble, on comprend mieux pourquoi «les, des, mes, tes, ses, ces» ont les lettres «es» et non pas un simple «è».📖
C’est donc un petit truc à garder dans votre poche pour ajouter du sens a ce fameux français qui n’en a pas toujours! 🙌
Bonne semaine! ☺️